Intervenant-e(s) : Mathieu Arndt, coprésident de la commission responsabilité des acteurs économiques pour Amnesty International
Certaines des entreprises les plus connues du monde vendent des aliments, des produits cosmétiques et d’autres produits contenant de l’huile de palme en provenance de plantations indonésiennes. La société Wilmar, leader mondial du négoce d’huile de palme a fait l’objet d’un rapport publié en 2016. Ce rapport détaillait les conditions de travail dans les plantations et les raffineries en Indonésie, et formulait des recommandations auprès des acteurs étatiques comme des entreprises. Sur la base des recherches indépendantes d’Amnesty international, Mathieu Arndt, coprésident de la commission responsabilité des acteurs économiques de cette organisation, explique le schéma de violations graves et systématiques des droits humains dans la chaîne d’approvisionnement de l’huile de palme. Une situation qui évolue mais trop lentement.